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Bertrand Edl : animal et compagnie

Le bien-être général de l’animal de compagnie a un effet positif sur l’ensemble des membres de la famille. La raison est que les animaux rendent communément les gens plus heureux et plus actifs, compte tenu de la relation très spéciale qui se tisse au fil du temps. Bertrand Edl, défenseur de la cause animale, vous présente quelques conseils pour prendre soin de votre animal de compagnie et les étapes à suivre si vous êtes témoin de maltraitance animale.

Les signes alarmants que votre chien est malade

Les signes alarmants que votre chien est malade

De nombreux propriétaires peuvent remarquer un changement d'attitude ou de comportement chez leurs animaux de compagnie. Par exemple, un manque d'appétit ou une tristesse inexpliquée pourraient indiquer que votre chien a besoin de soins vétérinaires. Les traitements...

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3 bonnes raisons d’avoir un animal de compagnie

Réduire le stress et l’anxiété

Le fait de caresser votre animal aurait des effets émotionnels qui réduisent le stress. Aussi, la présence d’un chien ou d’un chat seul aide à abaisser la pression artérielle et à générer des pensées positives.

Fille et lapin

Renforcer le système immunitaire

Les résultats de plusieurs études stipulent que dans les familles qui vivent avec des chiens ou des chats, les enfants sont moins susceptibles de souffrir d’allergies. En effet, les scientifiques soutiennent que ce contact étroit agit comme un vaccin et, par conséquent, renforce la microflore intestinale et l’immunité, en plus de réduire considérablement le risque d’allergies.

Elargir l’environnement social

Vous n’êtes jamais seul avec un animal de compagnie. Il vous accompagne pendant les bons et les mauvais moments. S’ajoute à cela le fait que les animaux de compagnie favorisent la communication et élargissent votre cercle social. Nous ne voulons pour exemple que les conversations passionnantes que vous échangez avec d’autres propriétaires, lorsque vous allez vous promener ou lorsque vous rendez visite au vétérinaire

Bertrand Edl est d’avis qu’un animal de compagnie peut lutter contre la solitude, en particulier pour les personnes âgées. À condition que le propriétaire puisse s’occuper de l’animal de façon autonome.

Comment prendre soin de votre animal de compagnie ?

Dans le cadre de la politique de la riposte contre le coronavirus, le focus est surtout sur la santé et le bien-être des êtres humains. Mais qu’en est-il des animaux de compagnie ? 

Bien qu’un chien a été testé positif au Covid 19 en Chine, rien ne confirme que les animaux de compagnie peuvent être infectés par le virus.  Il est vrai que la déclaration de la situation d’urgence dans plusieurs pays a frustré toutes les familles qui ont été confinées dans leurs maisons, beaucoup d’entre elles avec leurs animaux de compagnie. Heureusement, les gouvernements ont décidé de garder les magasins d’alimentation animale et les cliniques vétérinaires ouverts pendant la période du confinement.

Les recherches indiquent qu’il n’y a actuellement aucune preuve que les animaux puissent être infectés ou propager le COVID-19. Dans ce sens, un laboratoire aux États-Unis a prélevé des milliers d’échantillons dans le monde, et les analyses ne pouvaient conclure catégoriquement que les animaux de compagnie pouvaient être une source d’infection.

4 conseils clés pour prendre de votre animal de compagnie:

L’apparence et l’humeur de l’animal dépendent intrinsèquement de l’alimentation saine et équilibrée. Vous devez demander au vétérinaire ou à un spécialiste le type d’aliments et la quantité que vous devez donner à votre animal.

Chien qui mange des croquettes sur le sol

Bertrand Edl soutient que les animaux ont également besoin de vitamines, d’oligo-éléments et d’autres substances supplémentaires pour une croissance normale.

Les animaux sont sensibles à un certain nombre de bactéries qui causent de nombreuses maladies. Il est donc primordial de procéder quotidiennement à l’hygiène de votre animal : baignade, nettoyage des oreilles, coupe des ongles et des poils (si nécessaire), hygiène des yeux et des dents, etc.

Le nettoyage de l’espace où vit l’animal, les gants de toilettage, les paniers de transport… doivent être maintenus propres, pour lutter contre les conditions qui favorisent la croissance des bactéries.

Ecurie propre

Pour garder l’animal en bonne santé, une consultation et un examen réguliers par un vétérinaire sont nécessaires. Cela peut vous aider à identifier les problèmes et les maladies, et commencer le traitement en temps opportun.

Vétérinaire prenant pouls chiot

Pour Bertrand Edl, le calendrier de vaccination doit être établi par un spécialiste possédant une vaste expérience et des connaissances dans le domaine des animaux.

Et la biodiversité dans tout ça ?

Savez-vous d’où vient le terme de « biodiversité » ? Il s’agit de la contraction de l’expression anglaise « biological diversity », autrement dit « diversité biologique ». C’est le naturaliste Raymond Dasmann qui l’a utilisé pour la première fois en 1968 dans son livre « A difference Kind of Country ».

Le terme s’est depuis largement démocratisé, et l’on entend beaucoup parler de biodiversité au cours des dernières années. Il faut tout de même rappeler ce que l’on entend par là : selon la Convention sur la diversité biologique, adoptée le 22 mai 1992 et ouverte à la signature des Etats lors de la Conférence de Rio le 5 juin 1992, entrée en vigueur le 29 décembre 1993, il s’agit de la « variabilité des organismes vivants de toute origine y compris, entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité au sein des espèces et entre espèces ainsi que celle des écosystèmes ».

On distingue trois niveaux de diversité biologique, à savoir :

  • La diversité écologique, ou diversité des écosystèmes : les écosystèmes sont différents selon le support de vie (biotope) déterminé par la situation géographique, le paysage, le relief, le climat… ;
     
  • La diversité spécifique, ou diversité des espèces : il existe de nombreuses et différentes espèces vivantes dans un même écosystème ;
     
  • La diversité génétique, ou diversité des gènes : le patrimoine génétique des animaux distingue les individus au sein d’une même espèce.

La biodiversité englobe ainsi toutes les espèces vivantes sur Terre, mais aussi les relations entre ces espèces, leurs écosystèmes ou encore leurs gênes.

Le sujet est devenu quelque peu sensible au cours des dernières années. En effet, les activités humaines sont dans de nombreux cas à l’origine de la destruction de certains écosystèmes ou de certaines espèces. On assiste ainsi à une réelle menace au niveau écologique, à trop retirer des ressources vivantes de la Terre.

Des espèces en voie de disparition

Les experts et autres professionnels de l’environnement tirent la sonnette d’alarme : de plus en plus d’espèces d’animaux sont en voie de disparition…

Les raisons sont malheureusement nombreuses. Elles peuvent aussi bien être naturelles (comme les incendies, la sécheresse, la fonte des glaces…) mais elles sont également bien souvent humaines. Les écosystèmes sont de plus en plus exploités et le braconnage fait des ravages (les animaux sont chassés pour leurs peaux, leurs dents, leurs plumes, leurs écailles…).

Tous les animaux sont ainsi devenus des cibles et peuvent être touchés par la menace de l’extinction. Les oiseaux, les primates, les poissons, les grands félins… Il est urgent de réagir afin de préserver chaque espèce, car, cas échéant, bon nombre d’entre elles sont amenées à tout simplement disparaître de la surface de la Terre.

WWF publie chaque année une liste des espèces menacées ou qui sont en voie de disparition. On peut, entre autres, citer le bonobo, la chauve-souris, le gorille des montagnes, l’ours polaire, le tigre de Sumatra, le jaguar, le loup, le phoque moine, la tortue grecque ou encore l’hippopotame nain.

La maltraitance des animaux : ce que vous pouvez faire

La cruauté envers les animaux est présente dans la société sous différentes formes. Elle découle non seulement de la violence physique, mais aussi de la négligence et des comportements inappropriés.

Inopportunément, de tels actes ont communément lieu derrière des portes fermées d’appartements, d’étables ou de laboratoires. De plus, les auteurs sont souvent les propriétaires d’animaux eux-mêmes et ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour que leurs actes ne soient pas dévoilés.

Somme toute, la violence contre les animaux n’est pas une affaire privée et ne peut en aucun cas être tolérée. En tant citoyen responsable, vous ne pouvez pas simplement accepter les infractions délictuelles à l’encontre des animaux. 

Quelles sont les différentes formes de la maltraitance des animaux ? Et comment sont-elles punies par la loi ?

Article L214-3 du Code rural

« Il est interdit d’exercer des mauvais traitements envers les animaux domestiques ainsi qu’envers les animaux sauvages apprivoisés ou tenus en captivité. Des décrets en Conseil d’Etat déterminent les mesures propres à assurer la protection de ces animaux contre les mauvais traitements ou les utilisations abusives et à leur éviter des souffrances lors des manipulations inhérentes aux diverses techniques d’élevage, de parcage, de transport et d’abattage des animaux. Il en est de même pour ce qui concerne les expériences biologiques médicales et scientifiques qui doivent être limitées aux cas de stricte nécessité. »

Article 521-1 du Code pénal

« Le fait, publiquement ou non, d’exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende. En cas de condamnation du propriétaire de l’animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal statue sur le sort de l’animal, qu’il ait été ou non placé au cours de la procédure judiciaire. Le tribunal peut prononcer la confiscation de l’animal et prévoir qu’il sera remis à une fondation ou à une association de protection animale reconnue d’utilité publique ou déclarée, qui pourra librement en disposer… »

Article R654-1 du Code pénal 

«Hors le cas prévu par l’article 511-1, le fait, sans nécessité, publiquement ou non, d’exercer volontairement des mauvais traitements envers un animal domestique ou apprivoisé ou tenu en captivité est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe. En cas de condamnation du propriétaire de l’animal ou si le propriétaire est inconnu, le tribunal peut décider de remettre l’animal à une œuvre de protection animale reconnue d’utilité publique ou déclarée, laquelle pourra librement en disposer… ».

Ce que vous devez faire si vous êtes témoin de maltraitance des animaux

 

Agissez avec prudence

Pensez à tout enregistrer sous la forme de photos ou de vidéos. Plus vous collectez d’informations, plus votre déclaration sera convaincante. Toutefois, vous devez rester très vigilant. Bertrand Edl conseille de toujours agir dans les limites de ce qui est autorisé. Il est à noter que d’autres témoins qui confirmeraient votre déclaration sont particulièrement importants.

 

Informez les autorités

Présentez des copies des preuves que vous avez recueillies, et déposez une plainte auprès de la police. Malheureusement, dans de nombreux pays, la cruauté envers les animaux n’est pas encore prise au sérieux par les autorités.

Soumettez la demande au procureur général

Si la police n’effectue pas les procédures nécessaires (interrogation des témoins, saisie des enregistrements des caméras de vidéosurveillance, etc.), ou n’accepte pas du tout la demande, celle-ci doit être soumise au procureur général.

 

Informez la presse régionale

Vous devez également informer la presse régionale. Nul n’est sans savoir que la pression du public peut également être utile si les autorités tardent à réagir.